Salé des permis biométriques pour les taximen

01/03/2021

 

revue de presse du journal L'Economiste

Cet article est une revue de presse du journal L’Economiste
Il s’agit d’un permis de confiance biométrique
Dorénavant, le contrôle de l’activité des chauffeurs de taxis de la ville de Salé est renforcé. Cela, grâce à un nouveau système de pointage informatisé mis en place depuis le 4 octobre dernier.
Cette opération de contrôle obligatoire par les services de la police à chaque reprise de service par un chauffeur va se faire maintenant avec de nouveaux permis de confiance biométriques.
L’étude de ce projet a été lancée en 2009 en concertation entre les services de la préfecture de Salé de la société Rifl Biométrics, conceptrice du système. « Il s’agit d’un projet innovant en matière de gestion du secteur des taxis, le premier de son genre au Maroc », précise Jamal Ben Bouazza, PDG de Rifl Biométrics France et DG de sa filiale au Maroc. Selon lui, le nouveau système va permettre d’assurer une gestion automatisée par l’intermédiaire de cartes biométriques équipées d’une puce. Celle-ci peut stocker les données propres du chauffeur, notamment ses empreintes digitales, ainsi qu’un historique sur son activité et celui de l’état du taxi. Les bornes de pointage sont reliées à un serveur et une base de données centralisée. « Ce qui permet aux services de la police et de la préfecture de consulter via des ordinateurs à distance cette base de données et contrôler en temps réel l’activité de chaque chauffeur », explique Bouazza.
Pour les responsables de la préfecture, ce nouveau système va permettre de pallier les problèmes confrontés dans le pointage classique. « Dans l’ancien système, la procédure d’octroi du duplicata du permis de confiance en cas de perte prenait 2 à 3 mois suite à une longue procédure d’enquête et de vérification par les services de police et des autorités locales », explique un responsable de la préfecture de Salé.
A cela s’ajoutait un retard dans l’exploitation des données concernant l’état du pointage, car l’information n’était pas accessible en temp réel. Sans oublier de signaler la difficulté d’identifier, dans l’immédiat, les chauffeurs qui faisaient l’objet de réclamations de la part des clients. Toutefois, la mise en place de ce nouveau système ne s’est pas faite sans encombres. Les syndicats contestent le fait que le coût du badge de 139 DH (pour une durée de 10 ans) soit supporté par le chauffeur.
Après un travail de sensibilisation sur l’intérêt de ce projet, on enregistre toutefois une adhésion progressive des chauffeurs. Près de 3.400 se sont déjà acquittés des frais du badge.
Selon la police, le nombre total des chauffeurs détenteurs de permis de confiance s’élève à 8.700 qui opèrent sur un parc auto de 1.242 grands taxis et 909 petits taxis

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