Un système de contrôle d’accès ne se limite plus à autoriser ou refuser l’entrée; il devient un véritable garant de l’intégrité et de la sécurité des locaux. L’un des mécanismes clés dans ce domaine est l’antipassback, dont le rôle est d’empêcher l’utilisation frauduleuse d’un même badge par plusieurs personnes.

Bon à savoir : un accès ne peut être validé qu’à la condition que le passage précédent ait été correctement enregistré. Toutefois, une entrée doit toujours être suivie d’une sortie avant qu’un nouveau passage avec le même badge soit autorisé. 

Les différentes formes d’antipassback

– Standard : impose une stricte alternance entrée ou sortie, interdisant deux passages consécutifs dans le même sens.
– Temporel : introduit un délai obligatoire avant qu’un badge puisse être réutilisé.
– Par zone : s’applique dans les bâtiments complexes où les flux doivent être gérés par secteurs.
– Anti-timeback : limite la fréquence d’utilisation d’un badge afin d’éviter la répétition trop rapide d’un accès.

Au-delà du badge : vers un contrôle intelligent
Un dispositif de sécurité repose sur la combinaison de plusieurs technologies :
– Biométrie : l’empreinte digitale, la reconnaissance faciale ou l’analyse de l’iris garantissent une identité unique, rendant l’usurpation pratiquement impossible.
– Analyse comportementale : grâce à des règles programmées, le système identifie les anomalies, comme un accès en dehors des horaires prévus ou un déplacement inhabituel dans le bâtiment.
– Internet des Objets IoT : une gestion connectée permet de centraliser les informations et de superviser les accès, notamment dans les entreprises réparties sur plusieurs sites.

Associer l’antipassback, l’anti-timeback, la biométrie et la gestion intelligente des flux, c’est construire une sécurité qui ne se contente pas de verrouiller les portes. 
L’enjeu n’est plus seulement d’empêcher une intrusion, mais de créer un cadre de travail sécurisé, cohérent et durable, capable d’évoluer avec les besoins de l’organisation